Qui bloque l’action contre le climat aux États-Unis? Si vous pensez à Trump, un rapport britannique pointe plutôt des groupes de lobbying comme étant les principaux « influenceurs » dans les efforts entrepris, depuis 2016, pour bloquer toutes les initiatives de réduction de la pollution ou des gaz à effet de serre.
Et si les lobbyistes des industries du pétrole et de l’automobile figurent bel et bien dans le « top 10 » de ces influenceurs, les deux premières places appartiennent plutôt à l’Association nationale des manufacturiers et à la Chambre de commerce des États-Unis. Le rapport de la firme britannique InfluenceMap, accuse ces groupes d’avoir travaillé « efficacement » à installer un « cadre juridique pro-carburants fossiles » depuis l’arrivée du gouvernement Trump et d’avoir « alimenté, harnaché et guidé » celui-ci dans sa « reddition » aux changements climatiques.
Ils ont notamment fait campagne —avec succès— auprès de la Maison-Blanche pour qu’elle se retire de l’Accord de Paris sur le climat, en plus de faire actuellement campagne contre le projet d’un Green New Deal déposé par des élus démocrates à Washington.
InfluenceMap, un groupe de recherche financé par divers organismes charitables spécialisés en environnement ou en développement durable, se spécialise dans l’étude des réseaux d’influence des groupes de lobbying et des grandes compagnies. Un autre rapport paru en mars dernier évaluait à près d’un milliard de dollars la somme dépensée en lobbying et relations publiques par les cinq principaux groupes pétroliers et gaziers du monde depuis la Conférence de Paris de décembre 2015, dans le but de combattre la volonté de poser des actions pour lutter contre les changements climatiques.
L’Association canadienne des producteurs de pétrole arrive en 10e place, un des trois groupes de l’extérieur des États-Unis figurant dans le peloton de tête de ce classement.
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