Il n’y a pas que l’Amazonie qui est la proie des incendies. De l’autre côté de l’océan, de larges régions des savanes d’Afrique centrale brûlent également cet été. Et très loin de là, des forêts de Sibérie brûlent à un rythme historique.
Bien que ces deux derniers événements attirent moins l’attention du public, ils inquiètent davantage les experts que l’Amazonie, parce qu’ils représentent des endroits où des incendies de cette ampleur pourraient devenir encore plus dangereux à cause du réchauffement — comme ceux des savanes — ou plus fréquents là où ils sont pour l’instant assez rares — comme ceux de Sibérie. Un climat plus chaud et plus sec augmente en effet les risques d’incendie: or, l’Arctique se réchauffe plus vite que n’importe quelle autre région de notre planète.
En fait, si les feux les plus gros du Grand Nord se trouvent à l’heure actuelle en Sibérie — on estimait à la mi-août que plus de 50 000 kilomètres carrés avaient brûlé — l’Alaska et même le Groenland, n’ont pas été épargnés cet été : on recense plus de 100 incendies majeurs au-delà du cercle polaire arctique. L’Alaska a d’ailleurs connu son mois de juillet le plus chaud depuis que ces températures sont enregistrées. Et en Sibérie, c’est depuis trois mois sans interruption que des parties de la forêt brûlent, entraînant des panaches de fumée qui sont visibles à l’œil nu depuis la station spatiale, et laissant des traces de suie et de cendres jusqu’en Europe.
https://www.pieuvre.ca/2019/08/12/environnement-insectes-bourdons-mort-nectar-dependance/
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