Plus on en sait sur les sursauts radio rapides (Fast Radio Bursts ou FRB, en anglais), plus le mystère s’épaissit autour de ces signaux extraterrestres dont on ne connaît ni la nature ni la cause.
À la fin juin, dans Science, des astronomes ont rapporté avoir triangulé la source d’un FRB unique dans une lointaine galaxie, située à quelque 3,6 milliards d’années-lumière de la Terre. Alors que cette découverte tend à conforter l’hypothèse voulant que ces signaux soient le résultat d’événements cosmiques cataclysmiques aux confins de l’Univers, une autre étude publiée récemment dans Nature Astronomy avance qu’il n’y a pas suffisamment de tels événements pour expliquer l’ensemble des FRB observés.
À l’aide du radiotélescope CHIME (Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment), l’astronome Vikram Ravi du California Institute of Technology a analysé l’occurrence des FRB. Il en arrive à la conclusion qu’au rythme où ils se produisent, la plupart des signaux doivent provenir de sources célestes émettant plus d’une fois dans leur vie — ce qui exclut à priori l’hypothèse des cataclysmes cosmiques.
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