On risque fort de connaître des étés arctiques sans banquises, indique une étude récente parue dans la revue Nature Communications.
À l’aide d’une nouvelle méthode statistique croisant les données issues de plus de 31 modèles climatiques différents, l’étude est parvenue à déterminer les probabilités que les banquises disparaissent complètement durant l’été arctique selon les différents scénarios d’augmentation des températures globales.
Même en limitant le réchauffement global à 1,5 degré Celsius, comme le prévoit la limite inférieure de l’accord de Paris sur le climat, la probabilité d’une fonte complète de la banquise en septembre s’élève à 6%. À 2 degrés Celsius, la limite supérieure fixée dans l’accord de 2015, la probabilité d’un été arctique sans glace augmente à 28%.
« La prise de décisions dans un monde en proie au réchauffement requiert une compréhension des probabilités que certains événements climatiques se produisent », avance le communiqué diffusé lors de la publication de l’étude qui représente une première expérience de projection probabiliste multimodèle des augmentations moyennes de température globale et de leurs effets sur la fonte des glaces arctiques.
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