Devant l’immobilisme de nombreux États, voilà que de grandes entreprises s’engagent à réduire largement leurs émissions polluantes, le tout en prévision du Sommet de l’ONU sur le climat, qui aura lieu à la fin septembre, à New York.
Selon ce qu’on annoncé les Nations unies sur leur site web, ces entreprises, au nombre de 28, représentent une capitalisation boursière d’environ 1300 milliards de dollars. On y retrouve ainsi les groupes de télécommunications BT, Vodafone, Telia et Telefonica; la société informatique Hewlett Packard, l’habilleur Levi Strauss & Co; ainsi que la multinationale de grande consommation Unilever, ainsi que les producteurs d’électricité Iberdrola et Enel. En plus de leur valeur sur les marchés, ces compagnies emploient plus d’un million de personnes dans 17 secteurs de l’économie, et répartis dans plus de 15 pays à la surface du globe.
« Le leadership en faveur du climat n’a jamais été plus important qu’il ne l’est actuellement, et il est inspirant de voir autant d’entreprises et de marques diverses relever audacieusement leurs ambitions », a réagi Lise Kingo, présidente et directrice exécutive du Pacte mondial des Nations unies.
Ce pacte regroupe « des entreprises qui s’engagent à aligner leur approche en matière de responsabilité sociale sur 10 principes universellement acceptés touchant les droits de la personne, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption », mentionne l’ONU.
« Les grandes entreprises prouvent déjà que des objectifs climatiques respectueuses d’une limitation de la température à 1,5 ° Celsius sont possibles et j’encourage toutes les entreprises à saisir cette occasion pour se positionner à la pointe de ce mouvement et contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) », a ajouté Mme Kingo.
« En envoyant des signaux puissants sur le marché, ces entreprises montrent aux gouvernements qu’ils doivent mettre en œuvre de toute urgence leurs plans nationaux, conformément aux dernières données scientifiques sur le climat », mentionne pour sa part Luis Alfonso de Alba, envoyé spécial de l’ONU chargé d’organiser le sommet de New York.
Jusqu’à maintenant, 600 grandes entreprises se sont fixé des objectifs de réduction des GES conformes à l’accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement planétaire mondial à 1,5 degré Celsius.