La liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, déjà riche en quartiers urbains historiques et en parcs naturels exceptionnels, vient de s’enrichir d’un lieu scientifique: l’Observatoire Jodrell Bank, là où est née l’idée d’écouter le cosmos plutôt que de simplement le regarder.
Construit dans les années 1940 en Angleterre, il a servi de rampe de lancement à ce qui allait rapidement s’appeler la radioastronomie, la science qui permit la découverte des quasars et des pulsars, des objets qui auraient autrement été indétectables par les télescopes traditionnels. Sans oublier la découverte du « bruit de fond cosmique », cet écho du Big Bang qui imprègne l’Univers. Ainsi que, plus modestement, toute une série de technologies qui ont permis de garder le contact avec les missions spatiales depuis les années 1960.
L’Observatoire Jodrell Bank compte aujourd’hui quatre radiotélescopes et pilote le projet international Square Kilometer Array, qui vise à créer le plus grand radiotélescope du monde.
Dans son communiqué, l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) présente l’observatoire comme un « chef-d’oeuvre du génie créatif humain » et un « exemple exceptionnel d’un ensemble technologique qui illustre une étape significative de l’histoire humaine ».