Samedi dernier, à l’église St-Jean-Baptiste, à Montréal, l’Orchestre à vent non identifié a fait salle comble avec son programme autour de la musique des films de la série Harry Potter. Pour l’occasion, le directeur musical Jonathan Dagenais s’était adjoint les services du chœur de St-Laurent pour la deuxième partie du programme.
Rappelons que l’OVNI, qui réunit une soixantaine de musiciens, ne comporte pas que des instruments à vent mais aussi des percussions, un clavier et parfois des cordes.
Compte tenu du thème au programme, la musique dans les films où les sorcières et les sorciers sont en vedette, le choix du lieu était particulièrement adéquat. La magnificence du lieu et les jeux de lumière rappelaient sans effort la grande salle de Poudlard, l’école de sorciers dans Harry Potter.
Il faut noter que le programme ne comprenait que des arrangements pour orchestre à vent et non des pièces originales, et cela aura un impact sur la qualité du spectacle. En effet, dans la première œuvre au programme, un mouvement de la Symphonie no. 1 Gandalf, de John de Meij, l’équilibre entre les sections semblait absent et le tout frôlait parfois la confusion sonore, malgré toute la bonne volonté des musiciens et l’énergie qui se dégageait de l’orchestre.
La deuxième œuvre au menu, L’apprenti sorcier, scherzo symphonique, de Paul Dukas, a été mieux accueillie par le public, par sa popularité, certainement, mais aussi par la qualité de l’interprétation. Petite montée dramatique ici, en attendant ce pour quoi la plupart des gens étaient là, la musique des films d’Harry Potter.
Et c’est avec Dance of the Witches, du film les Sorcières d’Eastwick, musique de John Williams, que s’est terminée la première partie.
La deuxième partie du programme était entièrement constituée d’un arrangement de la Suite symphonique de la musique tirée des films d’Harry Potter. Et quel arrangement que celui de Jérémie Desrosiers, jeune musicien et corniste au sein de l’OVNI! C’est toute une découverte auquel le public a pu assister avec cette interprétation: celle du talent surprenant de M. Desrosiers. Sa partition était tellement bien adaptée à chacune des sections que chaque musicienne, chaque musicien étaient mis en valeur. Un pur bonheur! Ajoutons à cela la fougueuse baguette du chef Dagenais et le plaisir évident des musiciens et cela nous donne une deuxième partie de concert qui, à elle seule, valait le déplacement.
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