Un précédent historique: pour la première fois depuis l’accumulation de données à ce sujet, trois villes se partagent le titre enviable (ou peu enviable, c’est selon) de cité la moins abordable du monde: Singapour, Hong Kong et Paris sont ainsi considérées comme les endroits où le coût de la vie est le plus élevé, affirme The Economist dans un rapport publié mardi.
Ce même document indique également que les 10 villes les plus onéreuses de la planète sont approximativement réparties entre l’Asie et l’Europe. C’est toutefois sur le Vieux Continent, à Genève et Zurich, mais aussi à Paris, qu’il en coûte aussi le plus cher si l’on souhaite jouer au touriste, et ce sur un total de 133 villes évaluées par la publication spécialisée en économie.
Plus près de chez nous, au pays de l’Oncle Sam, New York et Los Angeles ont toutes deux fortement grimpé au classement, en raison, entre autres, de l’appréciation de la devise américaine contre les autres monnaies mondiales. Respectivement huitième et dixième, New York et Los Angeles étaient classées toutes deux 39e ville la plus chère du monde, l’an dernier.
Bien sûr, ce palmarès peut donner lieu à des disparités frappantes. Puisqu’il s’agit d’une compilation de divers facteurs (logement, alimentation, transport, etc.), des villes comme Tel-Aviv, où le coût de la vie est généralement plus abordable, sont si chères pour certains aspects des dépenses quotidiennes que la métropole israélienne est considérée comme aussi onéreuse que Los Angeles. Le coût du transport y est ainsi évalué comme étant 64% plus élevé qu’à New York.
La chance et la malchance économiques ont également joué au moment d’établir le classement de The Economist. Touchées par d’importants problèmes économiques, Caracas, la capitale du Venezuela, et Buenos Aires, capitale de l’Argentine, ont toutes deux chuté dans les tréfonds du classement. « À la suite d’une inflation approchant le million de pour cent l’an dernier, le gouvernement vénézuélien a lancé une nouvelle monnaie, et la situation continue de changer presque tous les jours. La valeur de cette nouvelle devise a largement varié depuis sa création et l’économie a été démonétisée, ce qui a poussé les gens à employer des biens de consommation et à échanger des services et des biens personnels comme des vêtements, des pièces de voiture et des bijoux pour acheter des biens de consommation de base, comme la nourriture », lit-on dans le rapport.
Revenu minimum garanti: des expériences en manque de données
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