À la suite de l’idée d’appropriation culturelle, jamais retournée envers la source d’acculturation mondiale, la culture américaine, la polarisation du débat public autour du sexe et de la race donne lieu à des situations ridicules. Un exemple éloquent est survenu en Islande, rapporte Reykjavik Grapevine le 21 janvier.
La Banque centrale d’Islande a pris la décision de retirer de ses murs une oeuvre classique du célèbre peintre islandais Gunnlaugur Blöndal après qu’un membre de l’équipe de l’institution se soit plaint du contenu explicite de la peinture. Cet employé a pensé que ce tableau montrant une femme au buste nu était inapproprié et a demandé s’il était possible d’arrêter de l’exposer. La plainte a été prise en compte par le mouvement #MeToo l’année dernière.
Plus de six mois plus tard, la banque a décidé de retirer la peinture. Cette décision a été fortement critiquée par le public et les médias. Le professeur d’art islandais de l’Académie islandaise des arts, Guðmundur Oddur Magnússon, a affirmé aux médias qu’il trouvait cette décision bizarre, spécialement dans sous prétexte féministe. Il a mentionné que la révolution unique à l’Islande #FreeTheNipple concernait l’autonomisation des femmes à travers la nudité.
Selon les experts en art, cette peinture n’a rien de sexuel, puisqu’elle montre un regard poétique du corps féminin. La banque va entreposer le tableau avec le restant de sa collection d’œuvres d’art, assez importante, mais pas ouverte au public.
Un commentaire
Pingback: Entretiens journalistiques #23: Nael Shiab, ou comment j’ai appris à aimer le code