L’attaque sonore contre l’ambassade des États-Unis à La Havane entre les mois de novembre 2016 et août 2017 frôle l’absurde, d’autant plus que le son de la terreur provenait d’un minuscule grillon tropical, rapporte La Vanguardia le 7 janvier.
À mesure que l’élite russe se montre de plus en plus offensive envers l’Occident, les autorités américaines ne manquent pas de rappeler le contexte de la guerre froide. L’invasion de l’Ukraine en est un bon exemple. Lorsque pas moins de 26 diplomates se sont plaints de souffrir de douleur d’ouïe, de perte d’audition, de vertiges, de nausées, d’insomnie et de problèmes cognitifs, Washington n’avait d’autre choix que de détrousser l’ennemi en sol socialiste.
Peu importe où ils demeuraient lors de leur séjour à Cuba, dans une résidence ou un hôtel, ces diplomates ont identifié une mystérieuse attaque sonore comme étant la source de leurs maux. À la recherche d’un coupable, les États-Unis ont envenimé leur relation avec les autorités cubaines en les accusant de savoir ce qui se cachait derrière ces attaques et de ne pas protéger adéquatement les diplomates. Le nombre de fonctionnaires américains a été réduit de façon draconienne.
Un enregistrement a d’abord permis d’associer le son maléfique à celui de la faune caribéenne, mais lorsque l’hypothèse combine paranormal et guerre froide, les grands moyens s’imposent. La bande audio a été confiée à un groupe de chercheurs américains et britanniques. L’analyse présentée à la Society for Integrative and Comparative Biology (SICB) révèle qu’il s’agit du chant du grillon à la queue courte vivant dans les environs de La Havane.
L’anurogryllus celerinictus est une espèce incroyablement bruyante.
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