On savait déjà que le perroquet était un animal intelligent. Voilà qu’on lui trouve des caractéristiques génétiques qui, chez nous, sont associées au développement d’un plus large cerveau.
Plus précisément: des chercheurs ont identifié des régions du génome du perroquet qui assurent le bon fonctionnement des gènes responsables du développement du cerveau — et ces régions du génome sont les mêmes chez nous. Il ne s’agirait pas de séquences qui remontent à un ancêtre commun aux oiseaux et aux primates, mais de séquences qui ont évolué indépendamment chez le perroquet et nous, pour aboutir à des résultats similaires: les humains ont hérité de cerveaux plus gros que leurs cousins primates, et les perroquets ont hérité de cerveaux plus gros que les autres oiseaux — ainsi que de capacités langagières plus grandes et d’une plus longue espérance de vie. Autrement dit, l’humain serait le perroquet des grands singes.
La recherche signée par une vingtaine de neurologues, généticiens et autres biologistes, est parue le 6 décembre dans la revue Current Biology.
Plus intrigante encore, l’affirmation du neurologue comportemental Claudio Mello, selon qui lorsque ces régions du génome sont perturbées chez les humains, elles seraient associées à des troubles du langage et à des troubles cognitifs comme l’autisme.
Vous pouvez en apprendre plus sur la durée de vie des perroquets à Bird Cages Now.
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