C’est à nouveau aux Éditions La mèche qu’on peut découvrir le nouvel ouvrage de Jean-Michel Fortier. Quatre ans après Le chasseur inconnu, voici Les bains électriques.
Dans un village québécois d’un autre tantôt, nous assistons à la chronique de la vie de Belle, Renée, Céleste et Louise (Louisa). Chacune a son parcours, ses envies, ses regrets, ses secrets et ses espoirs, tous colportés par Saindoux, le bavasseux du coin. Chacune a eu son ou ses hommes mais ils comptent moins maintenant et la solidarité féminine prend le pas sur la jalousie et les rancœurs.
Le roman fait dans le fantaisiste, avec des histoires de malédictions, non, « pas de la magie, seulement des mots », de somnambulisme, et de lieux étranges qu’on pourrait croire hantés. Et si les chemins de nos protagonistes vont dans des directions bien personnelles , on a l’impression qu’ils sont liés par le rêve.
On ne peut passer à côté du style de Fortier, de son originalité, de sa truculence. Quelles sont ses influences? Moi aussi j’irais dans plusieurs directions: Fred Pellerin, Michel Tremblay ou Jacques Ferron, que du bon! Ça donne envie d’aller lire son premier roman et d’en espérer un autre.
La fin de l’histoire? Un dénouement assez surprenant mais qui tient la route. Bravo Monsieur Fortier!
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