Les Éditions Druide ont fait paraître récemment un autre titre de l’auteure Hélène Dorion intitulé L’étreinte des vents, récipiendaire du prix de la revue Études françaises. Dans ce récit, on assiste à l’exploration des sentiments humains dans une longue métaphore avec la nature.
Le climat, la terre, la mer et tous les débordements qu’on peut leur associer s’y retrouvent. L’entrée en matière consiste en une apologie du sentiment amoureux dans tout ce qu’il a de merveilleux, de surprenant, d’envahissant et de potentiellement éternel.
De longues pages de cette euphorie nous font nous demander comment l’auteure pourra tenir tout au long du livre. Mais la chute était prévisible, quoique non certaine, et elle survint. Finie la belle histoire d’amour et bonjour la déprime.
Ce changement d’état d’esprit a rapidement été suivi par la chute du niveau d’intérêt. Après un peu moins d’une centaine de pages, le récit s’enlise et se disperse à la fois.
Les propos sont présentés comme universels, autant d’affirmations incontournables qui paraissent parfois gratuites, mais qui conservent tout de même la principale qualité de l’œuvre: la poésie. Car c’est un livre qui chante, qui chuchote et qui crie. C’est un livre qui rejoint davantage l’oreille que la tête, mais, qui sait, pour certains rejoindra-t-il le cœur.
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