Les jeunes adultes canadiens urbains âgés de moins de 35 ans croient, pour la très grande majorité d’entre eux, qu’il est important d’habiter un quartier où la scène artistique se porte bien, y compris lorsqu’il est question de concerts et d’autres prestations musicales.
Voilà ce qui ressort d’un coup de sonde commandé par la SOCAN, la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, dont les conclusions ont été dévoilées mardi.
Selon l’organisation, il est donc essentiel d’offrir diverses options aux travailleurs du secteur des arts pour favoriser leur intégration au sein du tissu urbain des différentes villes du pays.
On propose ainsi d’offrir aux artistes des options de logement réalistes, réunir les intervenants culturels afin de favoriser un dialogue au sujet des arts, ou encore de réexaminer les structures des frais de développement afin de tenir compte des salles de spectacle.
La SOCAN suggère par ailleurs que les salles de spectacle dédiées à la musique devraient pouvoir bénéficier du même type de financement que celui fourni par les développeurs immobiliers lorsqu’il est question de nouvelles constructions aux abords d’infrastructures et services destinés à la communauté, un système qui permet déjà de financer des parcs ou du transport en commun, par exemple.
Ainsi, un total de « 91% des Canadiens vivant en milieu urbain et souhaitant vivre dans un quartier où la scène artistique est vibrante sont d’accord avec le fait qu’une partie des frais de développement devraient aller au soutien de la musique en direct », lit-on dans la note d’information transmise par courriel.
« Les résultats de ce sondage démontrent ce que la SOCAN savait depuis fort longtemps: les Canadiens sont des passionnés de musique et désirent avoir accès à de la musique en direct près de chez eux », a commenté le chef de la direction de la SOCAN, Éric Baptiste. « De nombreuses villes savent que la musique en direct soutient l’économie locale en attirant des touristes et des jeunes qui s’y installent et contribuent à leur tour à l’économie locale. Nous espérons que ces constatations encourageront les municipalités et les citoyens à unir leurs forces et à favoriser la culture musicale canadienne si unique en continuant de bâtir des quartiers vibrants. »
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