Alors que l’heure est au cliquetis de la carte de crédit dans le lecteur magnétique et aux commandes passées en ligne en prévision du temps des Fêtes, un coup de sonde commandé par la Banque Manuvie révèle que si les Canadiens affirment avoir de bonnes connaissances en matière de gestion de dettes, ceux-ci ne réussissent pas à cesser d’écrire leur budget à l’encre rouge.
Plus de la moitié des Canadiens (54%) affirment avoir une bonne connaissance de la gestion des dettes. Toutefois, la dette des ménages a atteint des sommets et seulement une minorité (41%) des ménages sont à l’aise avec le montant de leur dette, lit-on dans une note d’information transmise jeudi matin par voie de communiqué.
« Près du quart (24%) des Canadiens disent également avoir honte de parler du niveau de leur endettement. Près de 40% des Canadiens affirment ne pas savoir à qui parler de la gestion de leurs dettes tandis que plus de la moitié des Canadiens déclarent qu’ils discutent rarement de leurs dettes avec leurs amis ou leur famille (55%) », mentionne Manuvie.
Impacts multiples
Bon nombre de Canadiens comprennent cependant parfaitement le lien entre la santé et la prospérité, indiquent les résultats du sondage de Manuvie.
Ainsi, près de 88% des répondants ont affirmé que les problèmes financiers ont une incidence sur les autres aspects de la vie d’une personne et que la santé financière influe de façon positive sur la santé générale et sur la productivité au travail. De plus, les trois quarts des répondants pensent que l’amélioration des connaissances financières et de soutien connexe est essentielle pour éviter les problèmes financiers et que l’obtention de conseils financiers est bénéfique.
« Toutefois, plus de la moitié (53%) des répondants ont affirmé que les difficultés financières ont une incidence sur la santé mentale et émotionnelle, tandis que plus d’un tiers (34%) des répondants ont également affirmé que les difficultés financières ont une incidence sur la santé physique. »
Dette
Plus de la moitié (54%) des Canadiens affirment avoir de bonnes connaissances en matière de gestion de dettes (54%). Parmi ceux-ci, les propriétaires (60 %) sont beaucoup plus susceptibles que les locataires (42%) à l’affirmer. Les propriétaires avaient également des priorités financières différentes par rapport aux locataires, plus axées sur les besoins d’épargne et de placement que les besoins de parer à toute dépense imprévue ou interruption de revenu, lit-on encore dans le communiqué.
En complément:
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