YouTube, Spotify, Netflix… sans grande surprise, les adultes québécois âgés de 18 à 24 ans sont le groupe le plus accroché à ses écrans et aux nombreux divertissements qui sont offerts en ligne, révèle une nouvelle note d’information du CEFRIO.
La note en question, publiée la semaine dernière, révèle par ailleurs que YouTube, le célèbre service de diffusion de vidéos appartenant à Google, suscite l’intérêt de 60% des Québécois, en hausse par rapport à 53% en 2015. Le téléchargement de livres et de magazines numériques profiterait lui aussi d’une hausse de sa popularité, l’activité étant maintenant pratiquée par près d’un Québécois sur cinq, comparativement à seulement 16% de la population en 2015.
On note néanmoins un recul du jeu sur ordinateur ou sur console (17% contre 21% en 2015), ainsi que de la mise en ligne de photos via des services numériques comme Picasa ou Instagram (23% contre 26% en 2015).
Chez les 18 à 24 ans, l’intérêt envers les vidéos en ligne bondit à 84%, et la webtélé séduit 70% de ces jeunes internautes. Cinquante-trois pour cent des jeunes adultes sont aussi portés à brancher leurs écouteurs et à se diriger vers des services de diffusion de musique en ligne.
Et alors que seul un Québécois sur cinq a tendance à délier les cordons de sa bourse pour s’abonner à des services ou à payer pour du contenu en ligne, cette proportion passe à 50% chez ces nouveaux adultes lorsqu’il est question de films, et à 39% pour ce qui est de la musique.
Parmi les services d’abonnement payant pour regarder des films ou des séries télévisées, Netflix arrive en tête, suivi de Club illico. « Notons que les foyers québécois ayant un revenu annuel supérieur ou égal à 100 000$ sont les plus portés à utiliser ce type de services (58 %, contre 36 % sur le total des foyers québécois). Notons aussi que le taux d’utilisation de Netflix est significativement moins élevé chez les francophones (18 %), comparativement aux non-francophones (31 %) », écrit le CEFRIO.
Enfin, l’organisme note, en s’inspirant d’un rapport publié par le Fonds des médias du Canada, que tout ce contenu est principalement consommé sur un ordinateur (30%, même si cette proportion était de 34% l’année précédente), alors que les téléphones intelligents, les tablettes électroniques et les téléviseurs connectés sont les premiers choix de 17% des Canadiens.