Plus du quart des 63 membres du parlement islandais ont annoncé qu’ils ne se représenteraient pas aux élections prévues le 29 octobre. Le quotidien RÚV prévoit un changement significatif de gouvernance, rapportait Reykjavik Grapevine le 23 août.
Présentement, l’Islande est gouvernée par une coalition composée du Progressive Party et de l’Independence Party occupant chacun 19 sièges. Dans l’opposition, les Social Democrats ont 9 sièges, les Left-Greens en ont 7, Bright Future 6 et Pirate Party 3. Puis, la plupart des sièges abandonnés appartiennent à la coalition, dont 7 pour le Progressive Party et 5 pour l’Independence Party.
De plus, les intentions de vote des Islandais ont changé depuis les élections de 2013. Le Pirate Party arrive à la tête des sondages depuis le mois de mars 2015, leur appui a diminué précipitamment au mois de mars 2016, mais leur taux de popularité augmente à nouveau. Alors que l’Independence Party est resté au deuxième rang derrière le Progressive Party, qui lui est en chute libre. Bright Future ne devrait pas obtenir de siège et le nouveau parti Viðreisn ne s’est pas démarqué.
Selon un sondage Gallup, si les élections avaient lieu aujourd’hui, le Progressive Party obtiendrait 6 sièges, le Independence Party en obtiendrait 18, les Social Democrats 5, les Left-Greens 11, Pirate Party 17, Viðreisn 6 et Bright Future ne ferait pas partie de la composition du Parlement.
Avec de tels résultats, la seule coalition possible pour gouverner l’Islande serait l’association de l’Independence Party au Pirate Party. Établir une plateforme commune risque d’être un casse-tête pour ces deux partis qui présentent des politiques diamétralement opposées. L’autre option serait de former une coalition à trois partis, compliquée dans l’application.
Sans tenir compte de la couleur de la prochaine coalition au pouvoir, après les élections du 29 octobre, environ 30 nouveaux membres siègeront à l’Alþingi.
Camping ouvert à l’année
Dans un autre registre, les randonneurs et amateurs de plein air qui sillonnent l’Islande pour ses montagnes, ses chutes et autres merveilles pourront planter leur tente à l’année au camping municipal de la capitale Reykjavik.
Auparavant, le terrain n’était ouvert que du 1er mai au 30 septembre. Pourquoi ne pas essayer le camping d’hiver sous les aurores boréales ?