Cindy Leclair
Toute de noir vêtue dans un décor blanc enneigé, Elisapie Isaac a tenue le public de l’Astral en admiration mercredi soir. Avec ses chansons en français, anglais et bien sûr en inuktituk tiré de son dernier album «There will be stars» elle a réussie à créer une ambiance jazzy, folk et moderne à la fois.
Au cours de son spectacle, elle nous a mené dans ses rêves de Leonard Cohen et de Bob Dylan en passant bien sûr par le grand nord. Ses deux musiciens virtuoses, Gabriel Gratton et Manuel Gasse l’accompagnèrent de façon parfaite en jouant tour à tour de la guitare sèche, électrique, de l’orgue, du tambourin et même du petit piano à vent.
Humble et généreuse à la fois, Elisapie nous partage ses influences et ses coups de cœur, comme ABBA qu’elle interpréta lors du rappel. Groupe qu’elle qualifia elle-même de quétaine, mais qu’elle affectionne particulièrement, puisqu’il lui rappelle des séances de visionnement de vidéos de famille avec sa cousine. Le spectacle a été parsemé de petites anecdotes de ce genre partagées avec le public.
Connue d’abord dans le duo Taima, la belle Elisapie nous revient avec son propre opus, ses propres chansons et interprétations, dont une pièce composée pour elle par Richard Desjardins.
Elisapie Isaac est en salle à l’Astral, dans le cadre du festival Montréal en lumière le 26 et 27 février à 19h. À voir absolument.