Très bel objet cinématographique, aux allures de conte fantastique, mais bien ancré dans une réalité profondément triste, La cartomancie du territoire est un documentaire qui repousse, comme tant d’autres, la formule consacrée. À voir, surtout si l’on ne connaît pas encore les obstacles que devra surmonter le Québec, et les fissures qui strient ce grand pays.
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Pour souligner la sortie d’une édition intégrale de cette trilogie, Pieuvre a eu l’occasion de s’entretenir avec ses deux créateurs.
Babygirl est ainsi palpitant. Une oeuvre forte qui provoque, mais pour mieux repenser comment on perçoit les gens et ce qui est acceptable, ou inacceptable. Hantant de bout en bout, on en ressort aussi excité que la tête remplie d’idées.
Que les acteurs parviennent néanmoins à garder un certain sérieux dans toute cette entreprise relève de l’exploit, les postures « animales » de notre personnage principal ayant de quoi faire rire aux éclats. Comme quoi, au moins pour les spectateurs, il reste de ce Kraven the Hunter quelque chose de marrant, entre plusieurs scènes d’action tout de même bien huilées.
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres – Livre deuxième n’est rien de moins qu’un chef-d’œuvre, tant du côté de son histoire que de ses illustrations, qui se complètent à la perfection. Tous les amateurs du neuvième art tomberont sous le charme de cet album, comptant parmi les romans graphiques les plus importants de la dernière décennie.
Le chef Lussier, armé de son basson, a dirigé tout ce beau monde avec un bel enthousiasme, tout en donnant à cet après-midi de musique des Noëls, un véritable air de fête de famille.
Pour les inconditionnels, A Complete Unknown demeure un produit de grande qualité, à défaut de nous en apprendre beaucoup ou de réellement fasciner.
The End demeure une oeuvre assez unique en son genre qui saura ravir ceux qui voudront s’abandonner à un exercice aussi soigné et singulier.
Lorsque défilera son générique, Queer sera désormais parfaitement en fusion avec nous, prêt à ne plus nous quitter et à partager ses mystères, mais certainement pas ses clés ou ses réponses, avec nous. Et, bien que bouleversés, comme on commence à en avoir l’habitude, on lui en sera à nouveau immensément reconnaissant.
Via ces deux exercices mêlant adroitement expériences personnelles et maîtrise de son médium, il fait bon de voir des grands cinéastes ne pas avoir peur de se mouiller et de continuer d’avoir envie d’explorer, d’aller ailleurs (mais pas tant que ça, finalement) et de ne jurer, au bout du compte, que par une chose: le pouvoir infini du cinéma.