Mais après tout ça, on se demande: à quoi rime l’ambition, la performance, si on doit écraser tout sur son passage pour réussir?
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Dans La suspension consentie de l’incrédulité, Émilie Perreault pose des questions tout à fait pertinentes sur l’importance de la culture, sur l’importance de vivre la culture, de la ressentir, que ce soit pour l’apprécier follement, la détester, ou toutes les possibilités contenues entre ces deux options. Après tout, la culture est autant un phénomène personnel que collectif, et cette pièce propose certainement des clés pour y voir plus clair.
À force de vouloir garder un rythme effréné, on en vient à se demander si l’on n’assiste pas à une version théâtrale d’une sitcom des années 1990, un genre de Watatatow sur les stéroïdes où tous les sujets un peu troublants sont concentrés en un seul épisode. Et cela est bien dommage pour S’enjailler, qui a autrement le mérite de sortir des sentiers battus.
L’objectif, poursuit la directrice générale et artistique, consiste à ne pas infantiliser le public, tout en évitant de lui proposer quelque chose de trop complexe. Tout un défi, alors que les perspectives sont forcément très différentes, que l’on soit en première ou en cinquième secondaire, par exemple.
En suivant un texte parfois quelque peu ampoulé, les comédiens déploient devant nos yeux un monde complexe, à l’image des luttes menées par ceux et celles qui ont tout donné pour faire reconnaître leurs droits. Avec, en finale, des images tirées de l’actualité récente, où il est démontré, fort heureusement, que la flamme brille toujours.
Si Larry Tremblay souhaitait explorer les thèmes de la vieillesse, de la perte de mémoire, de l’approche de la mort ou toute autre question qu’il est normal de se poser au crépuscule de sa vie, la tentative est ratée.
Quatre acteurs sur scène; des décors très réussis qui se métamorphosent sans arrêt… la pièce de plus de deux heures présente le cas d’Anna, dont on se demande si le destin aurait pu être différent.
L’imagination de Francis Monty est totalement désinhibée dans sa créativité et son humour, et cependant toujours plein de tendresse et de bienveillance. C’est un beau mélange qu’il n’est pas donné à tout le monde de le faire fonctionner.
Ouvre simple et complexe, Chevtchenko est une pièce coup-de-poing qui exprime toute la douleur des hommes devant l’inexorable déroulement de la vie. À voir.
En entrant dans cet univers aride, Roxanne Bouchard a dû faire la guerre à ses préjugés. Au terme de sa difficile mission, elle est ressortie plus ouverte à l’autre, rassurée de réaliser que les cœurs ne sont pas tous blindés comme des tanks.