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Franchement raté, Rebel Moon a quelques moments potables, mais ceux-ci sont noyautés par un océan d’ennui et d’idées remâchées et mal exécutées. On se demande franchement pourquoi on confie encore de tels projets à un réalisateur qui n’est clairement pas capable de trouver un scénario original et d’offrir autre chose que du réchauffé. Ou peut-être est-ce cela, la formule Netflix?

Night Swim n’est pas le pire film d’horreur produit cette année, mais malheureusement, en dépit d’une prémisse assez originale, le long-métrage s’avère peu remarquable, et même les inconditionnels de cinéma de genre risquent de ne pas y trouver leur compte.

Abigail demeure donc compétent. Divertissant, aussi. Sauf qu’il ne faut pas trop en demander, il faut baisser les attentes (si celles-ci existent) et il faut considérer qu’au moment où chaque revirement a lieu, on risque rapidement de les oublier. Un no-brainer comme on dit, finalement, ce qui, quand on veut se changer les idées, n’est quand même pas trop de refus.

En voulant évoquer cette fameuse entrevue donnée en 2019 par Andrew, une soirée qui causera d’ailleurs sa « perte », avec la disparition de ses privilèges royaux et le versement éventuel de plusieurs millions de dollars à sa victime alléguée, le réalisateur Philip Martin semble s’être concentré, dans Scoop, sur le mauvais personnage principal. Cela est bien dommage, puisque cette affaire continue de faire couler de l’encre, encore aujourd’hui.

Le cinéaste Robert Morin propose une expérience à la fois funeste et pleine de vie: le parcours d’un orignal tué à la chasse, et qui retournera peu à peu à la nature, en pleine forêt.

Civil War est donc une œuvre forte qui a une intelligence supérieure aux films du genre, sans pour autant avoir ce je-ne-sais-quoi de plus pour l’élever vers quelque chose de plus mémorable. Il n’en demeure pas moins que dans son désir de nous faire vivre une expérience marquante, Garland y parvient avec grand succès.

Ce que Roméo, Juliette, Thomas et les autres permet, en fait, c’est de redécouvrir cette oeuvre. Non pas de la voir comme un classique, voire comme un cliché, mais comme une transposition, à une période bien précise de notre histoire, d’une histoire d’amour intemporelle entre deux personnes que tout sépare. Une histoire d’amour qui se terminera en tragédie, certes, mais l’amour n’est-il pas toujours un peu triste, en un sens?