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À force de vouloir garder un rythme effréné, on en vient à se demander si l’on n’assiste pas à une version théâtrale d’une sitcom des années 1990, un genre de Watatatow sur les stéroïdes où tous les sujets un peu troublants sont concentrés en un seul épisode. Et cela est bien dommage pour S’enjailler, qui a autrement le mérite de sortir des sentiers battus.

Impressionnante, riche en enseignements, aussi prolifique qu’efficace, l’exposition Olmèques et les civilisations du golfe du Mexique est une occasion hors du commun de découvrir un pan de l’histoire de notre comportement trop souvent passé sous silence.

En voulant évoquer cette fameuse entrevue donnée en 2019 par Andrew, une soirée qui causera d’ailleurs sa « perte », avec la disparition de ses privilèges royaux et le versement éventuel de plusieurs millions de dollars à sa victime alléguée, le réalisateur Philip Martin semble s’être concentré, dans Scoop, sur le mauvais personnage principal. Cela est bien dommage, puisque cette affaire continue de faire couler de l’encre, encore aujourd’hui.

L’objectif, poursuit la directrice générale et artistique, consiste à ne pas infantiliser le public, tout en évitant de lui proposer quelque chose de trop complexe. Tout un défi, alors que les perspectives sont forcément très différentes, que l’on soit en première ou en cinquième secondaire, par exemple.

En suivant un texte parfois quelque peu ampoulé, les comédiens déploient devant nos yeux un monde complexe, à l’image des luttes menées par ceux et celles qui ont tout donné pour faire reconnaître leurs droits. Avec, en finale, des images tirées de l’actualité récente, où il est démontré, fort heureusement, que la flamme brille toujours.

Le cinéaste Robert Morin propose une expérience à la fois funeste et pleine de vie: le parcours d’un orignal tué à la chasse, et qui retournera peu à peu à la nature, en pleine forêt.

Aussi drôle que profond, aussi revendicateur que forçant à la réflexion, Tueuse de joies patriarcales est une autre pierre qu’il est nécessaire d’ajouter à l’édifice d’un monde meilleur. À lire.

Beau livre que l’on parcourt lentement, images et textes que l’on savoure, à l’instar de ces allées où la vie peut enfin quelque peu ralentir, Ruelles est un ouvrage essentiel pour comprendre la ville par ses petites gens, par ceux et celles, enfants comme adultes, qui font battre son coeur. Un coeur mêlant bitume, brique, mais aussi lueur de fin de journée, odeur de lessive, cris d’enfants et verdure.